Actualités | 05.03.2021
Comme le relate le média Le nouveau Gabon, le ministre gabonais des Eaux et Forêts Prof. Lee White a annoncé lors de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5), tenue le 22 février 2021 par visioconférence, que le Gabon allait renforcer son engagement dans la lutte contre les changements climatiques.
L’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement se réunit tous les deux ans pour fixer les priorités des politiques environnementales mondiales et développer le droit international de l’environnement. Les décisions et résolutions prises par les États membres lors de cette réunion définissent le programme de travail du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Organisée sur le thème « renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs du développement durable », la dernière réunion a abordé les questions prioritaires et a appelé à des mesures plus fortes pour protéger et restaurer la biodiversité, ainsi qu’à la mise en place de solutions basées sur la nature pour atteindre les Objectifs du développement durable (ODD) dans ses trois dimensions complémentaires (sociale, économique et environnementale).
« Nous allons renouveler et réviser nos contributions déterminées au niveau national (CDN). Ceci afin de maintenir notre couverture forestière exceptionnelle comme solution basée sur la nature afin de lutter contre les changements climatiques et faire face à la crise de biodiversité actuelle », a déclaré Lee White. Selon le ministre, une partie de cet engagement consiste à impliquer toute la population gabonaise dans le développement durable, en tirant profit d’une économie circulaire verte et en transformant le modèle de développement de l’Afrique pour développer la transformation du bois certifié.
Le Gabon est l’un des rares pays qui absorbe plus de CO2 qu’il n’en émet. Cela s’explique par le fait que le Gabon est un pays à forte couverture forestière et à faible taux de déforestation (HFLD), ainsi que par la mise en place de mesures de protection sur 88% de la surface forestière. En s’appuyant sur des technologies de valorisation des produits et sous-produits du bois et d’optimisation de la carbonisation, le bois-énergie peut également représenter un véritable atout pour contribuer à lutter contre les changements climatiques.
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