Actualités | 03.03.2023
Cette semaine se déroulait à Libreville le One Forest Summit. L’ATIBT a participé aux discussions du premier pilier de cette rencontre sur la finance innovante, et du second pilier sur la gestion durable.
Nous publierons la semaine prochaine un article plus détaillé sur ce qu’il faut retenir du One Forest Summit. En attendant, alors que l’équipe qui s’était rendue à Libreville est sur le chemin du retour, voici quelques éclairages sur ces deux jours de dialogues.
Le mercredi 1er mars, une discussion animée par l’ATIBT sur la gestion durable en lien avec les marchés s’est tenue pendant la matinée. Sur la table : le marché intérieur du bois dans les pays d’Afrique centrale, ainsi que la nécessité de favoriser celui-ci avec des mesures fiscales.
En outre, lors d’une table ronde sur les mécanismes de financement durables, le Global Environment Facility (GEF) a présenté son rapport proposant des recommandations pour le développement des crédits carbone à impact biodiversité et des certificats de nature. Certes, les défis à relever sont nombreux, qu’il s’agisse de la méthodologie ou du marché de ces crédits, mais il faut travailler et tester pour avancer. C’est ce qu’a souligné le Ministre des Eaux et Forêts du Gabon Lee White. N’oublions pas dans ces développements la gestion durable des forêts.
Une autre table ronde essentielle, conclue par la Ministre de l’Économie Forestière de la République du Congo Rosalie Matondo, a abordé le sujet de la traçabilité du bois et des outils existants. Il a été question non seulement des inscriptions récentes d’essences tropicales en Annexe II de la CITES, mais aussi et surtout de la confiance des marchés européens pour les produits forestiers africains.
Pour rappel, l’ATIBT avait publié en début de semaine, en vue du One Forest Summit, une tribune sur les certificats biodiversité.
Les certificats biodiversité : une opportunité pour les forêts tropicales ?
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